Flashback sur la vie de ce sympathique bruaysien au coup de crayon/pinceau impressionnant. Jean-François Willecocq expose à la Médiathèque de Bruay-La-Buissière, ne ratez pas cette exposition !
Des fournitures de bureau, Jean-François Willecocq en a brassé dans sa petite boutique de Labuissière. Situé entre les 4 chemins et le parc de la Porte Nord, le bâtiment fait office de caverne d’Ali Baba pour de nombreux artistes. Pas de pub, pas d’enseigne, seuls les passionnés viennent acheter ici.
« Chez nous, pas de bas de gamme. Nous sommes référencés parmi les meilleurs fournisseurs de peintures et de toiles ». Peintre professionnel depuis plus de 10 ans, Jean-François Willecocq ne se lasse pas de cette passion avec laquelle il a lié affinité à l’âge de 13 ans. « A l’époque, je pense que si mes parents avaient eu l’argent, j’aurais fait les Beaux-Arts. C’est comme ça, la vie en a voulu autrement. Mais Je ne regrette rien ».
Des machines qui ont longtemps compté pour le collectionneur
Outre sa passion pour la peinture, Jean-François Willecocq est également (re)connu pour le Musée de l’écriture et du calcul de Bruay-La-Buissière, musée qu’il a cédé il y a une dizaine d’années.
Collectionneur depuis les années 70, ses machines ont longtemps suscité l’intérêt de personnalités du monde entier. La machine qui l’a fait basculer dans la passion jusqu’à la folie ? La machine à écrire des gendarmes de l’époque, une Mignon de 1920. Sont arrivées ensuite chez cet homme qui avoue pourtant n’avoir « jamais été fort en calcul » : une calculatrice de 1720 ou encore la mythique machine à coder allemande « Enigma » utilisée pendant la seconde guerre mondiale. Une collection d’environ 800 pièces qui avait beaucoup « de caractère ».
Michaël BLANQUART